Le territoire du vent [Libre]

J'étais là, dans une immense caverne aux parroies recouvertes de diamants. En son centre, un petit ruisseau, venant des profondeurs de la grotte, coulait, vide de toute âme, de toute force, vers la sortie. Mais moi, je restais là, planté au millieu de l'eau presque noire, sans courrant, à regarder passer les quelques poissons noirs, se dirrigeant vers l'extèrieur, sortant juste de leurs oeufs.
Dehors, il était possible de distinguer le ciel gris-noir et les raffales blanches de l'hiver mais dans la grotte, les diamants, qui en été reflettaient une lumière bleue jusqu'aux tréfonds de la grotte, ne servaient à rien et restaient neutres, comme recouverts de possière...

La journée touchait à sa fin ainsi que mes longs moments de refléctions. Je me levai tranquilement sur mes pattes arrières, et me dirrigeais vers les profondeurs noires de la caverne jusqu'à ce que l'eau devienne de la même couleur que les paroies. Là, je détachai mon colier et, le tenant pas un bout, je le plongeai dans l'eau, juste assez pour qu'il touche le fond sans se plier. Peu à peu, l'eau se mit à rayonner et prit une teinte bleue, irréelle. Regardant mon fil argenté, je me remis à penser...

Celà faisais plusieurs jours que je n'avais pas revu notre chef. Peut-être était-elle morte ? Ce qui ne me réjouissai pas du tout, sans me rendre triste. Si elle venait à mourir, je prendrais sa place et alors, je n'aurais plus aucune raison de vivre car les seules choses me retenant en vie étaient de me battre pour mon clan et pour ma chef, ainsi que de découvrir de nouvelles techniques de combat...

Cependant, tandis que l'eau brillait doucement, une idée me vint. J'attachai mon colier au plafond de la caverne et partis arracher des diamants de la paroie rocheuse. Quant j'eu en ma passession une dixaine de ces cristaux, je retournai dans l'eau et décrochai de l'un de mes poignets un autre fil argenté. Je posai mes diamants sur la rive et, tenant les deux bouts de mon fil, je soufflai une petite gerbe de flammes pour le rendre rouge vif. Je plaçai l'un des cristaux sur une pierre et le découpai à l'aide du fil brulant. Mon experience réussie, je colai tous les cristaux les uns aux autres en les brulant d'un jet de flames et les formai en longueur. Puis, avec mon couteau improvisé je découpai en fine lame et mettai les chutes au bout. Après plusieurs heures à répéter l'opération j'obtins une immense et fine épée presque transparente. Satisfait mais pas pour autent content de mon travail, je récupérai mes fils argentés, me les ratachai et sorti. Je fis lentement glisser l'arme entourée de feuilles dans mon gosier pour la mettre en sécurité et m'en allai doucement...

[Je veux bien croiser quelqu'un^^]

[Sans problème]

Il faisait froid en cette saison, mais l'hivers annonçait sa fin. Les stalactites qui se présentaient distinctement aux entrées des cavernes n'avaient actuellement plus lieu d'être. Toutefois, la neige était encore partiellement présente sur la plupart des Pics rocheux et notament sur laquelle la dénommée Selket se tenait. En raison des températures basses, chacun des membres de son essaim avait précieusement prit le temps de se reposer en attendant "le jour", une période dans laquelle les nuages hiversnaux cesseraient de nuire à la splendeur du beau temps. Par chance, il y avait par moment quelques aggréables rayons de soleil qui arrivaient à percer les épais nuages grisâtres.

Sur son chemin, elle avait estimé qu'à l'exception de ses gardes et de sa propre personne, nuls dragons de son essaim n'avaient osé sorti le bout de leur nez. Toutefois, malgré cet avis, elle constatait en temps que contre-exemple la présence d'un jeune dragon qui vagabondait silencieusement dans les contrés plus bas. Elle descendit le voir :

" Navrée de vous déranger jeune dragon, vous ne devriez pas trop vous aventurer dans le campement avec ces temps-ci, vous allez attrapper froid "

Elle gardait un air droit et courtois pour ainsi se présenter :

" Nommez-moi Selket, princesse des dragons du vent "

Tandis que je déambulais dans le frois hivernal, la dragonne aux couleurs vives s'approcha et s'adressa à moi. Elle me conseilla de rentrer me mettre à l'abris, que je risquais d'avoir froid. Ce qui ne me fit même pas réagir. La température était supportable et les indications de la dragonne me rendit encore plus insensible à la température. Puis, elle se présenta, dit qu'elle s'appelait Selket. Malgrès sa petite taille, je savait qui elle était et savais que je lui devais une obéissance parfaite. Je m'inclinai donc doucement avant de répondre le plus respéctueusement possible :

"_Enchanté Princesse, je suis Kokoro."

Je ne rajoutai rien et, avec un dernier signe de tête, je reparti donc dans la grotte, comme elle me l'avait demandé. Je repartai, espérant qu'elle me suivrait et que nous puissions parler un peu, pour que je sâche ce qu'elle voulait, que je comprenne sa façon de penser et de dirriger notre clan...

Peut-être que ce dragon n'avait pas le moindre faible pour le froid, mais elle se devait d'intéragir pour comprendre sa présence incertainne et vagabonde.

" A moins que tu ne partes pour une chasse matinale, j'aimerai que tu m'expliques ce que tu es en train de faire en ce temps-ci. Normalement, nul autre dragon n'est sensé sortir du campemant jusqu'à nouvel ordre, à moins que tu n'étais pas informé... "

Intrigué, elle attendit prestement la réponse du dragon qui avait quitté les lieux sans autorisation.

Quant elle m'interpela à nouveau, avec un ton pour le moins désagréable. Elle ne savait donc pas que, pendant qu'elle vivait tranquilement avec ses parents qui s'occupaient d'elle, sa mère avait pris sous son aile un jeune dragoneau qu'elle avait caché dans cette grotte ? La princesse des dragons du vent n'étais pas au courant qu'elle avait un serviteur qui réagirait au moindre de ses souhaits ? Tout celà m'inportait peu mais qu'elle se prenne pour la plus puissante et la plus influente du clan sans même se préocuper de ses sujets me mettais hors de moi. Je me retournai alors doucement pour lui faire face.

"_Effectivement, je ne savais pas que nous n'avoins plus le droit de sortir du campement alors j'ai quité mon abris, non pas pour chasser, mais pour changer d'air. Je suis là dedan depuis plus de 60 ans et j'ai eu envi de sortir. Mais comme vous me l'aviez ordonné, j'y retournais..."

Je savais que ma réponse était insolente mais j'étais un peu débousollé de voir ma nouvelle maitresse ne pas savoir ce qu'elle voulait et s'ennerver contre mon obéissance. Cette fois, je demaidai si je pouvais quiter le lieu et me rendre à ma caverne.

"_Puis-je rejoindre mon abris à présent ?"

Malgré la désobéïssance du dragon, Selket ne pouvait pas lui en vouloir, mais si elle était intervenue pour ça, c'était pour son bien, par cela elle lui répondit calmement :

" Tu sais, je ne suis pas une mauvaise gouvernante, sâche toutefois qu'en effet tu ne peux pas te permettre de détourner le rêglement, c'est pour cela que je vais devoir te demander de retourner chez toi. Mes hommes se chargeront de la distribution des biens nécessaire à notre survis sachant que la période de chasse, de sorti, d'accouplement, de conflit avec l'ennemi est interdit. D'ici une trentainne de jours, le couvre-feu sera levé et vous pourrez ainsi pouvoir en quelques sorte... vous évader si je puis dire. Passez une bonne journée, je passerai peut-être vous voir, j'aurais probablement du travail pour vous. "

Quand elle parla de ses hommes et de me donner quelque chose à faire, j'eu l'idée de lui proposer mes sevices plus explicitement, car me sentir innutil était la seule chose qui m'énervait. Et puis, jamais je n'avais entendu parler de reglement, encore moins de couvre-feu. Décidément elle était bien différente de sa mère, autent d'aparence que de carractère. Je pris donc mon courage à deux mains et demendai :

"_Je sais que vous faites ça pour nous protéger, alors laissez-moi rejoindre vos "hommes" pour m'occuper de l'aprovisionnement des plus faibles. Mon insensiblité au froid vous ertait bien utile."

Je savais que ma dernière phrase de ferait que lui donner l'envie de reffuser mes services et je n'allais pas l'y forcer en usant de ce que j'avais apris étant plus jeune. Car elle était plus vieille que moi et que sa mère ne lui avait rien dit. Elle avait donc une bonne raison de me laisser me débrouiller seul. Je restai donc là à attendre la réponse de la dragonne aux couleurs éclatantes.